LE REGNE DE CHARLEMAGNE

Publié le par Remigin07

LE REGNE DE CHARLEMAGNE

 

(Charles Martel (714-41), fils de Pépin, maintient l’unité du royaume. Il arrête les Arabes à Poitiers (732).

Son fils Pépin le Bref (751-58) dépose le dernier Merovingien.

Oint par saint Boniface, il fonde la dynastie carolingienne (751) et intervient contre les Lombards.

Charlemagne agrandit le royaume. Il développe l’enseignement, l’administration  et se fait couronner empereur.)

 

Dates de règne : 771-814

Epouses : Himiltrude, Désirée, Hildegarde, Liutgarde, Madelgarde, Régina, Adelinde, Gerswinde.

 

Fils aîné de Pépin le Bref, Charles ne sera légitimé qu’à la suite du mariage  de son père.

A la mort de ce dernier, Charles I, plus tard surnommé « le Grand » (qui se dit Magnus en latin, d’où Charles Magne), hérite de l’Aquitaine Occidental, de la Neustrie, de l’Austrasie et de ses territoires germaniques. La mort de son frère ainé Carloman, en 771, lors d’une expédition guerrière contre les Lombards, permet à Charles de réunifier le royaume.  

Pour parvenir à ses fins il usurpe le titre de ses neveux, héritiers légitimes de son frère.

 

Peu d’hommes dans l’histoire ont montré une telle aptitude au gouvernement des hommes et des talents d’organisateur d’une si grande ampleur. Charlemagne sait commander. Il est sans faiblesse pour qui ne l’obéit pas, et n’hésite pas lorsque cela lui semble nécessaire, à recourir à la terreur, voir au massacre.

 

Devenu souverain incontesté du Regnum Francorum, Charles I se lance dans une politique de conquête.

Appelé à l’aide par le Pape Hadrien I contre les Lombards, il bat ces derniers et devient, en 774, roi de Lombards. Il combat également contre les Saxons, contre les Avars en Hongrie et contre les Arabes en Espagne, au cours d’une campagne immortalisée par la Chanson de Roland.

Il mènera au cours de sa vie plus de 50 expéditions militaires.

Il parvient ainsi à conquérir un vaste territoire qui correspond à peu près à l’Occident européen actuel.

 

Son empire est conquis et maintenu par la force des armes.

Les guerres qu’il conduit ne sont pourtant pas menées selon un plan préconçu : Charlemagne ne semble pas nourrir très tôt le projet de constituer un vaste empire.

Roi de Francs il s’occupe de garantir son pays contre les menaces extérieures et d’assurer la propagation de la foi chrétienne.

 

A l’est se présentent les Saxons, qui menacent d’entrer dans le royaume. Les Francs veulent non seulement les en empêcher mais aussi amener ses adversaires sur le chemin de la Vérité.

Il faut cependant à Charlemagne quinze années de guerres et plus de trente campagnes, pour accomplir ce programme.

 

A l’est encore, un peuple nomade, qui parcours les plaines de Pannonie, lance jusqu’au cœur de la Francie, de raids dévastateurs. Celui-là ne peut être converti.

Charlemagne et son fils le plus doué Pépin, alors chargé du gouvernement de l’Italie, le détruisent en 796.

 

 

Didier roi de Lombards présente une menace, continue l’effort de ses deux prédécesseur, afin d’unifier l’Italie.

La menace que cette politique fait peser sur la papauté conduit Charlemagne à lancer en Italie une expédition qui règle définitivement le problème. Il conquiert et annexe l’Italie en 774 et porte à partir de ce moment le titre de roi des Lombards.

 

Les Francs ne peuvent pas s’étendre en Italie méridional aux dépens de Byzance.

Ils ne cherchent pas à s’emparer des îles Britanniques.

Ils ne peuvent pas mettre la main sur l’Espagne, où la seule intervention de Charlemagne, en 789, se termine pour l’un des rares vrais désastres militaires de son règne, la destruction de son arrière-garde à Roncevaux.

 

Il est sacré Empereur de Romains le jour de Noël 800, à Rome par le pape Léon III. L’initiative papale suscite de nombreuses réactions, notamment de l’empereur d’Orient qui met du temps à l’accepter.

Le centre géographique de l’empire s’étant déplacé vers l’est, Charles promeut au rang de capitale Aix-la-Chapelle, ancrant la dynastie carolingienne dans la terre germanique d’où elle est issue.        

 

Ces territoires conquis, Charlemagne sait les organiser. La difficulté principale réside dans le maintien de leur unité.

Dans l’immense territoire conquis par Charlemagne, les royaumes nationaux sont maintenus. Ils sont subdivisés en entités territoriales, les comtés, correspondant en règle générale à un diocèse. L’évêque et le comte sont membres de l’aristocratie, doivent travailler en collaboration.

 

Tout au long de son règne Charlemagne a tenté de développer l’école et le savoir dans son empire.

(Il fait des efforts pour se cultiver. Il lit le latin, comprend le grec il maitrise depuis l’enfance la langue parlé en Neustrie, qui donnera naissance au français et celle parlée en Austrasie, dont le haut allemand est issue. Il n’a jamais appris à écrire malgré des efforts soutenus.)   

      

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